Actions clés par:

Norme 7: Planification détaillée réaliste et participative de la mise en œuvre pour l’impact du programme.

Élaborer, avec les partenaires, un plan détaillé de mise en œuvre basé sur les faits qui comprenne les activités programmatiques, financières, des achats, logistiques et de relations avec les bailleurs de fonds.

Valider les principales décisions de conception du projet selon un étude mise à jour du contexte opérationnel du projet (risques, problèmes, et opportunités).

  • Qui

    • Principal responsable : Gestionnaire de projet (PM)/directeur du projet (CoP) s’il a participé au processus de conception ou une autre personne désignée qui comprenne bien la conception du projet
      • S’il faisait partie du processus de conception, le PM/CoP dirige le processus général d’étude du concept et de validation ; sinon, le HoP ou un membre de l’équipe d’élaboration du document de projet qui connait bien la conception du projet et les décisions prises pendant le processus de conception, dirige le processus et le PM/CoP apporte un appui organisationnel et dirige les actions de suivi.

    Qui doit être dans la salle ? La participation de personnel des programmes et des opérations connaissant bien la conception du projet et les réalités opérationnelles est cruciale pour pouvoir faire une bonne étude du contexte opérationnel et valider le document de projet. De nouveaux employés connaissant moins bien le contexte du projet et sa conception devront participer pour en apprendre plus sur le projet et mieux le comprendre. Des conseillers techniques ou autres employés régionauxPar exemple le RTA pour le MEAL ; les conseillers techniques régionaux ou principaux pour des secteurs de programmation prioritaires ; le directeur régional adjoint pour la qualité des programmes. sélectionnés pourront aussi participer à la validation de la conception, en particulier pour de grands projets complexes. Enfin, il peut aussi être bon d’inclure la direction des partenaires en plus des employés des partenaires membres de l’équipe du projet.

  • Quand
    • L’étude du contexte opérationnel et le processus de validation se passent toujours avant la préparation du plan détaillé de mise en œuvre.
      • Pour la plupart des projets, l’étude du contexte opérationnel et la validation peuvent être incorporées à l’atelier de démarrage du projet.
      • Pour les projets où il y a eu des changements significatifs dans le contexte opérationnel et/ou dans lesquels CRS prévoit de faire des changements, il sera peut-être nécessaire d’organiser une rencontre d’étude du contexte opérationnel et de vérification avant l’atelier de démarrage pour permettre des contributions techniques appropriées et la consultation ou l’approbation du bailleur de fonds.

    Étude du contexte opérationnel, validation et négociation de l’accord de financement : Faites une aussi grande partie que possible de l’étude du contexte opérationnel et de validation du document de projet avant la finalisation de l’accord de financement pour que le document de projet final approuvé et l’accord de financement reflètent la situation sur le terrain. Pour certains bailleurs (par ex. l’USDA), la négociation de l’accord de financement est un processus long et complexe qui donne de la marge pour réaliser les étapes ci-dessous. Mais les processus de négociation et de négociation de l’accord de financement de la plupart des bailleurs ne permettent pas une étude approfondie du contexte opérationnel ni une validation du document de projet d’origine. De plus, si les employés qui joueront un rôle important dans le démarrage et la mise en œuvre du projet ne sont pas en place au moment de la réponse à la lettre de commentaires du bailleur (Issues Letter) ou de la négociation de l’accord de financement, il faudra quand même faire une étude du contexte opérationnel et un processus de validation après l’approbation.

  • Partenariat
    • Comme indiqué ci-dessus, les partenaires, et particulièrement les partenaires locaux, ont un rôle crucial à jouer dans le processus de validation, étant donné leur bonne connaissance du contexte opérationnel et de leur rôle vital dans la mise en œuvre du projet.
    • Si CRS et ses partenaires ont signé des accords de sous-récipiendaires avant la réunion de validation, étudiez la description / le cahier des charges du partenaire et le budget joint à l’accord de sous-récipiendaire pour voir s’il faut des changements à ces documents. C’est particulièrement important quand le processus de validation conduit à des changements significatifs dans le projet. Si l’on a besoin de l’approbation du bailleur pour certains changements, n’oubliez pas de l’obtenir avant de mettre à jour l’accord de sous-récipiendaire. Suivez la politique et les procédures sur les accords pour revoir les modifications aux accords de sous-récipiendaires.
  • Quand CRS est sous-récipiendaire
    • Quand CRS est sous-récipiendaire, tout processus général de validation sera dirigé par le chef de file. CRS doit s’enquérir du processus du chef de file et informer celui-ci de son approche pour la validation du projet.
    • Si le chef de file n’organise pas de validations formelles du projet, CRS devra mener un processus de validation concernant ses responsabilités dans le projet.
    • Sur la base de la validation interne de CRS et conformément à l’étape 5 ci-dessus, demandez au besoin l’approbation du chef de file pour les adaptations. Au minimum, communiquez les produits du processus de validation de CRS, y compris les risques ou problèmes significatifs.
  • Projets d’urgence
    • La validation est un processus essentiel dans les situations d’urgence car il faut presque obligatoirement faire des changements significatifs au projet d’origine comme on a une situation à évolution rapide sur le terrain et une conception accélérée.
    • Pour les projets financés à l’externe, de nombreux bailleurs prévoient une importante flexibilité dans les accords pour permettre de faire des changements selon les besoins. Si cela n’est pas prévu dans l’accord, négociez-le (cf. Norme 10, action clé 1). La plupart des bailleurs de fonds pour l’urgence s’attendent à ce que CRS réponde aux changements dans l’environnement de sorte que les équipes de projets ne doivent pas hésiter à utiliser la flexibilité autorisée par les bailleurs ou demander l’approbation des bailleurs au besoin pour faire des ajustements si CRS a des données indiquant des changements dans les besoins et les opportunités. Si les bailleurs exigent des demandes formelles pour certains changements, travaillez en proche coordination avec le personnel des relations avec les bailleurs de fonds (si nécessaire) sur le processus de demande de changements, en n’oubliant pas qu’il est souvent utile de discuter oralement avec le bailleur des ajustements proposés avant de faire une demande formelle.
    • Même dans les situations d’urgence, il peut y avoir de longs délais entre le moment où CRS soumet un document de projet d’urgence et celui où il reçoit l’approbation du bailleur pour commencer les activités du projet. Cela peut causer des discordances entre le document de projet et la situation sur le terrain au moment du démarrage du fait de l’évolution du contexte de l’intervention. Par exemple, les besoins des bénéficiaires peuvent avoir changé : les personnes déplacées peuvent avoir commencé à retourner dans leur communauté d’origine, le ciblage peut devoir être ajusté ou certaines activités planifiées pour une période de mise en œuvre particulière peuvent ne plus être appropriées au moment où le bailleur approuve le projet. Dans de telles situations, la validation et les relations avec le bailleur relativement à ces questions sont très importantes.
    • La validation de l’approche est un processus itératif c’est-à-dire que l’on doit revoir et revalider ou ajuster les plans à chaque fois qu’il y a un changement significatif dans l’environnement au cours de la mise en œuvre du projet. Télescopez et adaptez selon les besoins les Directives pour l’étude du contexte opérationnel et la validation de la conception.